top of page

Accouchement difficile ou traumatique

Un accouchement n'est pas un moment anodin dans la vie d'une femme. Et quand il est mal vécu, il est plus difficile de vivre sereinement avec son bébé.

Vous faire accompagner dans votre post-partum pour déposer ce qui a été vécu lors de l'accouchement est essentiel pour mieux vivre la suite.

Venez mettre un peu de lumière sur cet instant qui aurait dû être "le plus beau jour de votre vie" selon la société, et qui a été assombri par la réalité.

Chaque accouchement est différent. Plein de facteurs entrent en jeu à ce moment là si particulier : le contexte, l'environnement, votre histoire de vie, la disponibilité de l'équipe médicale en place le jour J, et bien d'autres...

Je vous propose un entretien sans aucun jugement pour dénouer ce qui s'est déroulé lors de la naissance de votre bébé.

Comprendre ce qui s'est passé pour le dépasser. En toute bienveillance.

Vous n'êtes pas la seule mais votre accouchement est unique

En France, 1 femme sur 3 vivrait son accouchement comme traumatique.

D'après une étude du CHU de Reims, dans la population générale, 30 à 45% des mères parlent de leur accouchement comme traumatique.

Parmi elles, 10 à 20% développent un trouble de la santé mentale à la suite de cet événement et 3 à 6% un trouble de stress post-traumatique périnatal en post partum. Du côté des partenaires, 5% présentent également un trouble de stress post-traumatique à la suite de l'accouchement. 

Alors comment prendre en charge ce vécu difficile ?

Pour qu'il ait le moins de répercussions négatives dans sa vie de parent...

Des milliers de mères et de pères souffrent en silence en attendant que le temps fasse le reste.

 

Moi-même ayant vécu un premier accouchement traumatique, suivi d'un deuxième accouchement tout en puissance, j'ai à cœur d'accompagner les mères ayant eu un accouchement "difficile".

Pour cela, je me suis formée auprès du CeFAP pour avoir le plus d'informations et de conseils à donner aux parents qui souhaitent travailler sur leur vécu autour de la naissance de leur enfant.

 

A garder ses ressentis pour soi, on essaie d'enfouir le mal pour ne garder que le positif d'une naissance qui est censée n'être que joie et bonheur. Mais cela ne fonctionne pas comme ça. Dépasser la souffrance est essentiel pour aller de l'avant dans son rôle de mère ou père par la suite. Et pour cela, il faut d'abord oser en parler, puis pouvoir débriefer avec une personne de confiance ayant des connaissances pour enfin avancer.

Guérir pour s'ouvrir.

Oser en parler

Ne pas minimiser la souffrance perçue. Non, ça n'a pas été qu'un mauvais moment à passer. C'est plus que ça, c'est avoir donné la vie parfois de manière violente. Alors oser dire les peurs et les douleurs à une personne bienveillante qui entend et ne juge pas. En parler libère. Cela ne suffit pas toujours.

Débriefer

Parler de ce qui s'est déroulé pendant la naissance. Exprimer ce qui é été ressenti sur le moment. Encore mieux, en parler avec une personne qui a des connaissances sur l'accouchement pour pouvoir débriefer avec un autre regard. Mettre de la lumière sur les zones d'ombre. Comprendre aussi.

Avancer

Reprendre confiance. On ne peut pas changer le passé, mais on peut le voir autrement. Transformer la souffrance en leçon de vie. Arriver à voir le positif dans l'épreuve pour son bébé et la relation avec lui. Et peut-être un prochain accouchement...

bottom of page